الثلاثاء، 4 نوفمبر 2014

PARMI LES MAUX DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR... PR. ALI AHAITOUF

نشرت من طرف : ABDOUHAKKI  |  في  الثلاثاء, نوفمبر 04, 2014



Dans  les années  80, fréquenter  une  école ou  un  lycée privés  était  réservé  à  ceux  qui sortaient des écoles publiques  et  ce type d’enseignement,  qui en était  alors à ses débuts, permettait aux  jeunes  de  se rattraper pour  réintégrer  ultérieurement les établissements publiques.  Cette  situation est complètement inversée aujourd’hui  et l’enseignement public est presque réservé pour les tranches  populaires qui ont des moyens limités et qui ne peuvent pas se payer des écoles privées et qui alors ne peuvent exulter  devant les autres  en clamant que leurs enfants  sont dans telle ou telle école privée de renommée.
Cette  stratégie  s’est avérée concluante  pour l’état  qui faute  d’arriver  à faire payer  plus d’impôts à certains citoyens, est parvenu au moins à se désengager des frais de leur scolarité, ce qui  n’est  pas  rien.  Le problème  qui  s’en est  suivi  est  que l’enseignement public  s’est dégradé,  a perdu  en crédibilité  et seuls ceux qui ne peuvent pas aller ailleurs y restent.
Cette  situation a permis à notre  gouvernement de réduire  ses penses pour l’enseigne- ment sans l’avouer et de laisser mourir à petit  feux l’école publique pour laquelle les moyens manquent cruellement et qui finira sans aucun doute par être délaissée et devenir comme les dispensaires qu’on trouve ici et et qui surtout servent à faire croire que l’état est présent !
Cette  situation est difficile à vivre et à défendre, elle a en effet favorisé l’apparition  des heures  supplémentaires, très  coûteuses  pour les parents  et les familles et sans garantie  de succès. Car imaginons que les moyennes du bac ont atteint des records aujourd’hui  au Maroc et que nos bacheliers avec des mentions  Bien et A. Bien ne trouvent même pas à s’inscrire dans certains établissements à accès limité et qui jadis étaient fiers quand ils arrachaient des candidats avec une moyenne de 12 au Bac ! Quelle situation et quel paradoxe ? La situation étant ce qu’elle est,  il ne m’appartient  pas  d’y apporter une  ponse,  mais  elle me sert de référence pour le problème que j’essaie de soulever aujourd’hui ; celui de l’enseignement supérieur ! En effet devant :
Les difficultés de réformer un système qui montre  ses limites,
Les réticences des syndicats  et probablement du corps enseignant,
Le manque  de courage politique  et de visibilité
L’état  a  choisi une  stratégie  identique  à  celle de  l’enseignement primaire  et  secondaire. Laisser se velopper les établissements de l’enseignement supérieur privés, en les favorisant indirectement par  des partenariats public-privés,  en les mettant au  devant de la vitrine marocaine  et  en écartant peu à peu l’enseignement  supérieur  public,  qui coûte  cher,  qui ne pend  que des moyens de l’état  et qui peine à se frayer  un chemin de l’excellence en formation et en recherche à cause des moyens limités et du manque de motivation des intervenants.


Date : 17 septembre 2014.
1 
La  réalité  est  que  quand  les gens payent,  ce qui  se fait en  privé,  ils sont en  mesure d’exiger une  qualité  de formation  et  les établissements qui veulent rester  en course sont obligés d’innover tant au niveau formation  qu’au niveau de la recherche scientifique. L’état n’étant  pas en mesure  de faire payer  les étudiants marocains,  il les pousse à aller vers le privé, quitte  à brader  parfois la qualité  et la renommée de certaines  filières, pour alléger sa facture  et son engagement envers l’enseignement public.
Un exemple concret peut être donné, celui des classes préparatoires privées, cette idée de filière de classes préparatoires, nous vient de la France l’enseignement supérieur est pour partie  payant et les grandes écoles qui recrutent ces "taupes" sont nombreuses  mais qui n’a aucun établissement de classes préparatoires privées !
Au Maroc avec le peu d’écoles qu’on a, avec les lycées publics qui font des classes prépa- ratoires  aux concours des grandes écoles et qui dispensent des formations  respectées et qui rivalisent avec leurs homologues françaises, on a trouvé  le moyen de faire ouvrir des classes préparatoires privées.  Cerise  sur  le gâteau,  à certains  de ces jeunes  qui  ne réussissent à intégrer  aucune  école, on a pu  trouver  un  moyen  de leur  garantir une  entrée  en filières d’ingénieurs veloppées dans les facultés !
En effet le réseau des FST,  croyant réussir l’impossible, se rehausser  au rang des écoles de renommée, a cru bien faire en instaurant un cota de 20 élèves, qui peuvent intégrer  sans concours les filières d’ingénieurs qui y sont dispensées ! Sachant que ceux qui ont fait leur deux  années  au  sein de l’établissement et  tous  les autres  venant d’autres  établissements nationaux passent un concours pour au plus une dizaine de place par filière ! Quel gachis et quel coût d’organisation ! !
C’est  dire  que l’argent pourra  faire de toi  un  ingénieur  même  si le système  de sélection ordinaire  a considéré  que tu  n’avais pas le niveau ! Quelle hypocrisie  et Quelle injustice ! Que pouvons nous dire et pondre à ceux qui n’ont pas d’argent et qui viennent en faculté et  triment pour  réussir ? Va–t–on  leur  dire  : "  d’accord  tu  es bon  mais  il faut  attendre que celui qui a payé les classes préparatoires et qui n’a pas de place choisisse" C’est tout simplement injuste.
Personnellement, je crois qu’il faut  plutôt  dire à ceux qui n’ont  eu aucune  école, vous avez choisi les classes préparatoires privées ou publiques,  vous avez choisi la sélection alors continuez  mais nous ne pouvons  vous accorder  aucun  privilège par  rapport aux autres  et présentez  vous au concours comme vos camarades.  Voilà une décision juste  car l’argent ne devrait  pas aucun  chemin d’accès à quoi que ce soit,  si les compétences  ne le permettent pas.
En  France  les élèves de classe préparatoires, doivent s’inscrire en faculté  la deuxième année,  pour faire valider  leurs acquis et éviter  de se retrouver  sans rien si aucun  concours n’a été réussi. Au Maroc on essaye d’arranger  les gens et de leur dire aller au privé, on vous trouvera  une solution...
Si la solution se trouve dans la participation aux frais d’inscription,  ce qui se défend tout à fait, il faut l’oser. Il faut en débattre et associer les citoyens à l’instaurer.  Il faut expliquer aux gens que quand  on a une université  avec 60000 étudiants, il est difficile de leur garantir un meilleur accueil sans une participation minimale chacun selon ses moyens et qui engagera aussi les établissements vis à vis de leurs étudiants pour une qualité meilleure. Elle permettra


aussi  un  droit  de  regard  et  l’étudiant sera  en  mesure  de  réclamer  des  moyens  tels  que bibliothèque, internet, équipement en TP etc. etc...En  effet nos étudiants payent des sommes incalculables, dans les photocopies des cours, l’accès à certains cybers et payent parfois aussi des modems qui marchent tant bien que mal vu la qualité  des réseaux.  Il serait  judicieux de leur expliquer  que, en payant un minimum  on leur garantira les photocopies,  l’accès à Internet illimité et qu’ils seront mieux encadrés  dans un environnement plus favorable.
Il est vrai  aussi que notre  système  est obsolète,  il souffre d’une gouvernance  pas assez réfléchie, non optimisée  et d’un système  de recrutement assez contestable. Sur le premier point,  notre  gouvernance  est extrêmement lourde  et inefficace. Par  exemple on trouve  un président,  deux vice-présidents  (C’est peut  être  même pas suffisant)  avec les services cen- traux  de la présidence  (secrétariat général,  économie, ressources  humaines  etc...).  On re- trouve  aussi le même schéma au niveau de chaque établissement, doyen ou directeur,  deux vices, un économe un chef de personnel,  un chef de scolarité  etc.....Rien que ces équipes et leurs coûts handicapent le budget  de l’université  et son efficacité.
Pourquoi  ne pouvons nous pas avoir un seul service économique efficace qui gérera toute l’université ? Pourquoi ne pourrions nous pas non plus avoir un service central de la recherche scientifique avec un vice président et des commissions par discipline ? Pourquoi  avons nous besoin de plusieurs  vice directeurs  ou vice-doyens des affaires pédagogiques alors que c’est quelque chose qui peut être harmonisé au niveau central ? Quelle différence et qu’ est ce qui la justifie pour avoir plusieurs  centres  d’études  doctorales  au sein d’une même université ? Pourquoi  et  qu’ est  ce qui justifie  l’existence  de plusieurs  vaguemestres..et bien  d’autres choses
Concernant  le recrutement, il est  vrai  que le ministère,  par  souci d’égalité  de chances a instauré  le concours  de recrutement des enseignants  chercheurs  avec des règles et  des commissions sauf que, en instaurant ces commissions on est tombé  involontairement dans un piège : Celui qui a encadré un candidat ou celui qui a été dans le jury d’un candidat, ne peut siéger. Ceci semble logique, neutre  et même louable ! Sauf que l’enseignant chercheur fait sa carrière  en encadrant, en étant dans des jurys, etc...et  c’est un moyen de mesure de son activité  scientifique. Il faut alors demander  à ceux, qui ne sont pas dans la spécialité, ou ceux qui ne sont pas les jury  de décider  au niveau  du recrutement alors même qu’un enseignant chercheur doit être recruté non seulement pour sa capacité  à intégrer  une équipe pédagogique mais aussi pour intégrer  une équipe de recherche et y participer. De ce fait les équipes actives  au sein de l’établissement n’auront aucun  regard  sur ce recrutement alors même que ce sont elles les animatrices et doivent décider des besoins !
En France,  dont on s’inspire le plus souvent,  la commission étant constituée, un repré- sentant du laboratoire concerné peut y siéger et même en tant que président et peu importe s’il était  ou pas encadrant  et  membre  de jury,  car les autres  membres  jouent  pleinement leurs rôles. Cette  erreur vient du fait qu’on dissocie le travail  de l’enseignant chercheur de sa recherche, alors qu’ils sont étroitement liés. En effet que peut faire un chercheur lorsqu’il est recruté  dans un environnement qui ne lui est pas favorable ? Il faut  qu’il redémarre  à zéro ses activités  ou qu’il erre tout  seul jusqu’à ce qu’il se fatigue ou qu’une autre  issue s’offre à lui. Alors que le sens même du recrutement devrait  favoriser les équipes qui existent et


soutenir  les activités  de recherche qui existent sur place et éviter la dispersion des énergies pour constituer le quorum  requis pour une efficacité et une production  optimales.
Dans notre cas, on constitue  des équipes hétérogènes, les laboratoires  de recherche forment des jeunes sans pour autant pouvoir les intégrer  dans  leurs équipes et aller de l’avant.  Ils restent donc toujours  affaiblis en ressources  humaines  et doivent gérer des situations dif- ficiles. Dans tous  les laboratoires  du monde,  qui sont dignes de ce nom et qui participent à la compétitivité des établissements universitaires, on se bat  pour recruter  les jeunes for- més dans les équipes, qui sont capables de perpétuer la recherche et de mener plus loin les projets  de recherche et de veloppement.
Il est vrai que notre système universitaire met la recherche au second plan et se préoccupe plus de l’enseignement mais nos décideurs  universitaires n’ont pas intégré  la donne unique et universelle : Il n’ y a pas de filière d’enseignement qui réussisse sans recherche scientifique en parallèle.  Autrement dit : on ne peut  pas exceller dans une filière si une recherche ne la soutient pas. En effet nous ne sommes plus dans les lycées les programmes  sont dictés par  le ministère,  nous  sommes dans  le domaine  de la réflexion et  du  veloppement, de l’invention et de la course à l’excellence et à l’originalité, de l’invention des métiers du futur et de la société de demain etc....C’est  ce qui se passe dans d’autres  universités  du monde et qui sont sur les premiers  rangs
Entre  l’indépendance  des universités  et la gestion des établissements on se retrouve  dans des situations, pour le moins délicates  et parfois honteuses  tellement le sens des responsa- bilités  nous manque  : Imaginons  qu’au sein d’une même université,  on paye  des millions d’heures  supplémentaires à des enseignants  qui n’arrivent  pas  (par  manque  d’effectifs) à faire leur service au sein de leurs établissements ! ! ! Alors que la loi est claire à ce niveau. Comment peut on payer des heures supplémentaires au sein d’une même université,  ou d’un même établissement alors qu’on dispose de ressources pour les faire gratuitement dans les départements ou établissements voisins (dans  la même université) ? comment permettre de faire enseigner des matières assignées à d’autres départements au sein d’autres pour les payer ensuite en vacations  ou heures supplémentaires ? C’est tout  simplement penser d’une ma- nière inefficace les deniers publics et gérer des situations, certes difficiles, uniquement pour faire régner le calme mais sans courage.
Il est temps  de se rendre  compte  que notre  système  universitaire est en panne,  complè- tement en panne.  Il génère des situations inédites mondialement, totalement incompréhen- sibles et inexplicables.  Imaginons  qu’avec le nombre  de réformes et de textes  modificatifs qu’a connu  le statut des enseignants  chercheurs  depuis  la loi 00.1, l’Université  marocaine regorge d’enseignants  chercheurs  habilités  et pour lesquels on est actuellement en train  de préparer  les modalités de passage au corps de professeurs. Le Maroc, sera le seul pays on peut être habilité à diriger la recherche sans avoir dirigé aucune thèse, il suffit dans certains cas d’avoir un article  scientifique aussi léger soit–il et quelques travaux pédagogiques pour être  habilité.  Pire  encore,  le Maroc  est  le seul pays   on peut  atteindre par  le passage exceptionnel,  le plus haut  grade des professeurs dans le pays, sans avoir rien fait au niveau de la recherche,  ni encadré  un jeune,  ni même avoir songé à le faire. Ce sont  ces gens là qui demain  aideront  à sélectionner  les doyens,  les Présidents et  au  besoin rencontrer les


professeurs de renommée internationale qui viennent visiter notre  cher pays et discuter  de projets  de veloppement.
Pour  moi le manque  de courage politique  et scientifique nous pousse vers des situations rocambolesques et notre université  ou plutôt  notre pays nous impose l’inverse et une remise en cause perpétuelle.  Comment en effet décréter  que 20% d’une catégorie  de professeurs doivent être  promus  en exceptionnel  et  en rapide,  par  établissements alors  que d’autres enseignants  plus méritants restent bloqués dans d’autres  établissements ? au nom de quoi un enseignant à Fès, pourra  dépasser  celui qui l’a formé mais qui travaille  à Rabat ou à Marrakech,  ou alors l’inverse ? Le ministère s’est ravisé une fois pour bannir de la promotion toutes les activités  culturelles, il pourrait aussi faire la même chose pour ces 20% et dire tout simplement que ce n’est pas automatique et que pour être promu, il faut montrer  ses mérites et peut être même devant ses pairs. On se retrouvera alors avec des établissements qui tirent vers l’excellence et une concurrence  loyale s’installera  et le classement  des établissements s’en ressentira.
La situation restant inchangée,  on se retrouve  alors  dans  une  hiérarchie  de grade  par ville : Le Professeur  grade  B  à  Rabat est  plus  méritant que  celui  de  Fès,  ou  celui  de Marrakech  l’est plus que celui d’Agadir etc...Une  hiérarchie  par ville et la même chose sera vue au niveau  des diplômes.  Cette  situation voulue par  les syndicats  et adoptées  par  les collègues, n’a pas été bien étudiée  au préalable.  Les autorités sont à mon avis pleinement conscientes de ces situations et c’est peut être une des causes qui fait que l’enseignement privé  se veloppe  au  vu  et  au  su  de tout  le monde  pour  laisser  pourrir  et  mourir  cet enseignement supérieur  public qui ne génère que plus d’injustices,  plus d’inégalités et plus de médiocrité...que d’excellence, d’égalité des chances et de justice qu’il était  censé amener. On  s’offusque parfois  de  ne  voir  aucun  établissement dans  le top  1000 ou  top 2000 du classement mondial,  c’est tout  simplement parce  que la pyramide  est inversée dans  notre pays, on a plus de professeurs d’enseignements  supérieurs  que de professeurs assistants ou de professeurs habilités,  ces deux dernières catégories  censées créer la dynamique,  pousser à la créativité, à l’innovation  et  au  veloppement du  mérite  en concordance  avec leurs collègues professeurs.
Un énorme désordre a été créé avec la gestion du dossier du doctorat français, aussi le courage politique  et l’honnêteté  scientifique ont fait défaut,  on a accordé des avantages sur lesquels on est revenu,  et certains  de nos collègues ont bénéficié de trois ans par ci, de six ans par là, et encore une restitution de trois  autres  et une récompense  par trois  nouvelles et à la fin ils sont en haut  de l’échelle sans avoir fourni aucun  effort, et je dis bien aucun effort. J’exagère peut  être un petit  peu mais c’est une réalité  qui blesse et qui démotive.  Il faut juste ne pas crier que l’enseignement supérieur  marocain  est de qualité,  la qualité doit être  son leitmotive  et pour  cela il faut  oser les vérités  qui dérangent, dont  quelques unes sont :
Un enseignant chercheur,  est d’abord chercheur,  et toute  évaluation  ou promotion  doit tenir compte de ses activités  de recherches. Si les moyens font parfois défaut, les moyens informatiques  pour une recherche fondamentale existent,  les outils informatiques  libres existent et un minimum d’effort sera reconnu par des pairs et des experts internationaux


reconnus.  C’est me semble-t-il  la voie que choisit  le CNRST  pour  évaluer  les projets scientifiques
Bannir  l’automaticité des 20% des promotions  et laisser la concurrence  au niveau na- tional,  en mettant 20% au niveau national,  pour promouvoir  la qualité  et soutenir  les politiques et les établissements qui avancent et progressent
Dire que pour pour accéder à un certain  grade, il faut  au moins avoir encadré une ou deux thèses, pour encourager  la formation  des jeunes chercheurs,  la relève de demain, conserver  et  fructifier  le savoir faire de nos enseignants  chercheurs,  qu’ils ont acquis parfois avec de lourds sacrifices.
A l’heure on parle  de la classe D, il faut  dire  que pour  y prétendre, il faut  non seulement  un dossier,  mais il faut  le défendre  devant  ses pairs,  voir des experts,  car si ce grade  vise à distinguer  les méritants de nos collègues, il faut  que ceux-ci soient capables de défendre leurs dossiers et leurs travaux devant des experts et non seulement au niveau local, mais au niveau national,  pour une vraie reconnaissance,  sinon on re- hiérarchisera  encore une fois la classe D par ville. De plus lorsqu’on passe un oral, on saura  en faire passer et la qualité  s’en ressentira.
Faire  en  sorte  que  l’université  marocaine  participe  à  la  concurrence  mondiale  sans aucune  gêne et sans aucune  honte.
C’est  ainsi  que  j’ai essayé de soulever  quelques  points  qui  me semblent importants à améliorer  pour que notre  système  universitaire évolue dans  le bon sens et exerce son rôle dans  le veloppement du pays.  Il est vrai  que les gestionnaires  ont un point de vue qui évoque d’autres  discordes  et  difficultés, qui peuvent  se justifier,  mais ils nous appartient à nous tous  d’ouvrir  le débat,  clairement,  calmement sans aucune  référence partisane, de poser  les jalons  d’un  renouveau  et  d’un  bon  départ, le but  ultime  étant de trouver  une meilleure  issue et  un  excellent consensus  pour  notre  système  universitaire, qui  est  entre autre  un système de cohésion nationale.

Pr.  A. AHAITOUF FST de Fès

التسميات :

شارك الموضوع

مواضيع ذات صلة

0 التعليقات:

الآراء الواردة في المقالات والبلاغات تعبرعن أصحابها وليس إدارة التحريرــ الآراء الواردة في المقالات والبلاغات تعبرعن أصحابها وليس إدارة التحرير
back to top